Création de l’INRAe, fruit de la fusion de l’INRA et de l’IRSTEA

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement créé au 1er janvier dernier est le fruit de la fusion entre l’Inra et de l’Irstea, engagée via le décret n°2019-1046 du 10 octobre 2019 modifiant les articles R.831-1 et suivants du Code rural et de la pêche maritime.

En fusionnant ces deux organismes, selon le communiqué de presse publié le 9 janvier par l’INRAe, la France dispose désormais  » par sa taille et l’étendue de ses domaines de recherche le premier organisme de recherche spécialisé au monde en agriculture, alimentation et environnement.  »

Ce rapprochement des deux structures a été opéré dans un but de mettre en place un dialogue entre les thématiques des anciennes institutions, dialogue considéré comme nécessaire pour faire face aux enjeux liés à « l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, sécurité alimentaire et nutritionnelle, transition des agricultures, préservation des ressources naturelles, restauration de la biodiversité, anticipation et gestion des risques… »

Pour le juriste, au sens de l’article R.831-1 du code rural et de la pêche maritime, son objet est plus précisément de « réaliser, d’organiser et de coordonner, à son initiative ou à la demande de l’Etat, tous travaux de recherche scientifique et technologique dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation, de la forêt, de l’environnement, de l’eau, de la biodiversité, de la bioéconomie, de l’économie circulaire, de la gestion durable des territoires et des risques dans les champs de compétence précités. »

L’INRAe représente 12 000 personnes qui se répartissent en 18 centres de recherches et 268 unités de recherche se répartissant dans les différente thématiques précitées à travers 14 départements (dont vous pouvez trouve la description en page 12 et 13 de la plaquette annexée au présent billet).

sources : communiqué de presse, plaquette institutionnelle